Dévoré d'ambition
Poussé par la compétition Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l'arène, ce sera un combat à mort. Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l'affection grandissante qu'il ressent pour sa candidate, condamnée d'avance ?
J'ai finis le livre hier soir, passé minuit. (Au moment où j'ai écris l'article, donc au moment de la publication, ça fera quelques jours déjà). J'ai attendu à ce soir, le lendemain, pour écrire mon avis me disant que mon cerveau aurait le temps d'assimiler le tout un peu, de se faire une idée. Ce n'est pas le cas, mes pensées quant à ce roman tourbillonnent dans tous les sens depuis la dernière partie de l'histoire alors par où commencer? L'histoire justement.
The Ballad of Songbirds and Snakes est un prequel à la série que l'on connait. On y suit jeune Coriolanus Snow, 18 ans, pauvre, orphelin, vivant avec sa cousine Tigris de quelques années son aînée et leurs grand-mère "the grandma'am". Leur famille prestigieuse a tout perdu lors de la guerre qui s'est terminée quand Coryo avait 8 ans. Fier comme il est, il a tout fait pour le cacher à ses camarades de classe et à la société en général. Sa seule chance de s'en sortir, c'est de remporter un prix pour lui payer l'université et c'est là qu'entre en jeu les 10e Hunger Games. Pour la première fois, il y a un système de mentor, tous des finissants de l'Académie, dont Snow. C'est sa chance de remporter le prix et ainsi, de retrouver sa vie d'avant. Contrairement à plusieurs, je n'étais pas mécontente de lire l'histoire de ce personnage que j'ai tant détesté dans la triologie. Est-ce qu'il est attachant? Pas une miette. Quoiqu'au départ, peut-être, on puisse lui pardonner son côté froid et calculateur. Vu les circonstances, je pouvais comprendre. Mais à travers son histoire, on voit la série d'événements qui le rend de plus en plus sans coeur, on voit son changement et c'est aussi triste que fâchant d'en être témoins. Ce n'est certainement pas lui qui m'a poussé à continuer, c'est principalement Lucy Gray, sa tribute qui m'a complètement charmée. Tout le contraire de Katniss; colorée, joyeuse, positive, aimante et chaleureuse, elle a pourtant sa force de caractère, sa détermination et son sens de la survie. Ça m'a fait plaisir de découvrir une tribute différente, j'avais peur que l'histoire se répète un peu trop, mais pas du tout. Si c'est Lucy Gray qui m'a poussé à continuer au départ, c'est tout le "world building" qui a finit par me faire tourner les pages à une vitesse folle. Déjà, de voir ce que les Hunger Games étaient à leur tout début c'est fascinant. De voir aussi comment ils sont devenus ce qu'ils sont devenus. Il y a aussi des personnages qu'on retrouve, comme Tigris par exemple, qu'on connaissait déjà de Mockingjay si ma mémoire est bonne, ainsi que quelques autres. J'ai aussi compris l'origine de plusieurs choses... ARGH si seulement je pouvais parler. Non, je veux absolument éviter les spoilers, mais disons que j'ai eu l'air de ça à plusieurs reprises...
Il y a tant de détails de la série originale qui trouvent leur origine dans ce prequel, c'est fascinant et ça rend l'univers d'autant plus riche. L'auteure laisse aussi la porte ouverte à bien des théories et interprétation et, pour une fois, j'avoue que ça me plait. Mon idée est faite, même s'il n'y a pas de preuve, je choisi de faire un certain lien et personne ne me fera changer d'avis!
Je sais que ma chronique est un peu brouillon, car tout ce qui m'a plu de ce livre est un spoiler donc difficile d'en parler. Je peux dire que je comprends pourquoi ce livre fait jaser, pourquoi des gens ont détesté, mais franchement de mon côté j'ai ADORÉ. Ce n'est pas un livre parfait, ça n'arrive pas à la cheville de la trilogie de base (dans son ensemble) et ce n'est pas toujours facile de livre un lire dont le personnage principal nous enrage. Mais ce que c'était fascinant de voir sa façon de penser qui, parfois me rejoignait, parfois me révoltait. Certes, c'est un être majoritairement sans coeur, mais il faut lui donner, excessivement intelligent aussi. Je crois qu'il démontre parfaitement à quel point la guerre peut changer des vies, sans cet événement traumatisant qui a chamboulé son univers, je crois qu'il aurait été un homme tout autre. Je l'ai presque pris en pitié par moment. Comme quoi tout n'est pas blanc ou noir. Je le dis souvent, mais les personnages dans les zones grises sont les meilleurs. Je le déteste toujours autant, mais je me répète, c'est ce qui le rend intéressant. Sommes toutes, c'est un excellent prequel qui apporte énormément à la série et qui me permettra de la redécouvrir sous un autre angle lors de ma prochaine lecture.
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LectureSans spoilersMes chroniques ne contiennent aucun spoiler concernant le tome à propos duquel j'écris. Par contre, elles peuvent contenir des spoilers concernant les tomes précédents. Categories
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February 2021
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