“Ma vie est divisée en trois parties. Avant Phoenix : une vie normale. Pendant Phoenix : un tourbillon de bonheur et d’air frais, des baisers estivaux. Depuis sa mort : un monceau de chagrin et de néant. Puis, un jour, j’ai rencontré les Beautiful Dead. Ils m’ont offert de retrouver mon amour pour toujours.” Ni vivants, ni morts, ces êtres merveilleux, les Beautiful Dead, ne vous laisseront pas en paix. C’est vraiment à reculons que j’ai entamé le quatrième et dernier tome de cette saga. J’ai un rapport un peu ”amour/haine” envers la série. Je ne risque donc pas d’être très impartiale dans ma chronique, vous serez prévenus. De toute façon, mes chroniques n’ont jamais eu pour but de critiquer un livre de façon professionnelle, mais bien de vous donner mon avis.
Ce tome débute de la même façon que les précédents : Darina tente encore désespérément d’entrer en contact avec les Beautiful Dead. Parce que bon, faut croire qu’après plus d’un an à les côtoyer elle n’a toujours pas compris qu’elle doit attendre que EUX décident d’entrer en contact avec elle. C’est finalement Hunter qui vient la voir, car il est temps de se mettre à la recherche de l’assassin de Phoenix. On sait que ce dernier a été poignardé dans le dos lors d’une bataille générale entre clans rivaux dans une station service. Le problème c’est qu’il y avait une vingtaine de gars présent dans la bataille et que personne ne semble avoir remarqué qui a tué Phoenix. Même les policiers n’ont pas vraiment de piste puisque ça pourrait être n’importe lequel d’entre eux et Darina n’a que onze jours pour réussir là où les enquêteurs ont échoué. Les recherches de Darina partent un peu dans tous les sens et d’autres histoires s’en mêlent telles que la vie de Zak, petit frère de Phoenix, qui a de mauvaises fréquentations, la famille Rohr au complet qui a bien des disputes à régler surtout avec le retour du père après de nombreuses années d’absences et même une enquête en parallèle sur la vie et les descendants de Hunter. Bref, il n’y a pas vraiment de fil conducteur, c’est brouillon et on s’y perd. Au moins Darina semble bien déterminée à ne pas lâcher l’affaire tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas la réponse (probablement parce que cette fois c’est la paix de son beau Phoenix qui est en jeu..). Oui je sais, je suis de mauvaise foi, excusez-moi. Sur une note plus positive, Darina semble réellement avoir mûri. Elle est à son affaire, écoute Hunter et a (Dieu merci) cessé de se plaindre. Toutefois, même si ce quatrième tome a su gagner des points, il les a tous perdus quand, à mon grand désespoir, les Beautiful Dead ont ENCORE opté pour ”l’option de secours”. Encore une fois, l’auteur tombe dans la facilité en nous présentant le même schéma que pour les trois tomes précédents : parce que Darina n’arrive pas à résoudre le mystère par elle-même, une solution toute prête s’offre à elle à la toute fin. Solution qui, à mon avis, aurait pu être utilisée dès le départ et épargner dangers, doutes et douleurs à Darina et aux autres. Dans le premier tome, cette solution avait sa place, mais quatre fois d’affilée? C’est à se demander pourquoi les Beautiful Dead ne font pas toujours ça dès le départ et ça en est complètement fâchant! D’autant plus que cette fameuse option est censée être un gros risque à prendre par les Beautiful Dead, car ça les épuisent au point d’en être dangereux pour leur ”vie”, mais qu’ils n’ont pas hésité à s’en servir deux fois de suite dans ce tome et qu’ils s’en sont sorti sans épuisement. Ce n’est tout simplement pas cohérent. Malgré tous ses défauts, j’ai tout de même été un peu touchée par la fin. C’est une série que j’ai appréciée lire, mais sans plus.
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LectureSans spoilersMes chroniques ne contiennent aucun spoiler concernant le tome à propos duquel j'écris. Par contre, elles peuvent contenir des spoilers concernant les tomes précédents. Categories
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February 2021
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