Après Emilie, le deuxième tome des Filles de Caleb nous entraîne dans le Québec des années 20. Après bien des vicissitudes, Emilie Pronovost est revenue vivre dans son village de Sainte-Tite. Blanche, une de ses filles, qui rêve d'une carrière médicale, la quitte pour devenir infirmière. Vite lasse de Montréal et des gens des grandes villes, Blanche décide de partir pour l'Abitibi, territoire immense et sauvage. Seule au fond des bois avec ses chiens, elle y mène pendant trois ans la vie exaltante des pionniers, jusqu'au jour où elle croise un sourire qui pourrait bien chavirer sa vie... N'ayant jamais lu la suite de Les filles de Caleb et sans avoir vu Blanche à la télé, je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais. J'avais un peu peur de quitter la belle Émilie à qui je m'étais tant attachée. J'avais l'impression que dès les premières pages, j'allais me retrouver avec Blanche, adulte, une Blanche que je ne connais que si peu. Loin de là! Le second roman reprend à l'endroit quasi exact où le premier nous avais laissé. Soulagement. C'est donc de façon graduelle que la mère laisse place à la fille que l'on suit de plus près de son enfance à sa vie d'adulte.
Même plusieurs mois après avoir terminé ma lecture, je ne sais pas si je préfère le premier tome ou le second. J'aurais tendance à dire le premier, un classique. D'autant plus que j'aime les protagoniste féminins "badass", ce qu'est aussi Blanche, mais de manière différente, plus subtile. Oh, bien sûr, l'histoire de Blanche est nettement moins triste et tragique que celle de sa mère et pas moins intéressante, mais je ne sais pas. Il manquait un petit quelque chose pour atteindre le niveau du tome précédent. Si je devais résumer Le cri de l'oie blanche en un mot, ce serait "changement". La technologie clash avec les anciennes méthodes, on y retrouve un début du monde que l'on connait même si la mentalité est différente. Blanche évolue, passe d'une enfant timide et réservée à une adulte forte et déterminée. De bons changements sommes toutes, mais pas que. J'ai été tellement déçue d'Émilie! Je me doute qu'avec son dur vécu, elle ne peut être 100% heureuse, je comprends. Mais plus j'avançais dans l'histoire et moins je la reconnaissait! Heureusement que Blanche, lumineuse, était là pour égayer l'atmosphère ainsi que Clovis, contraire total d'Ovila. En ce qui concerne le dernier tome je manque de motivation comme pas possible. Je m'attache aux personnages et j'ai peur de revivre la même chose qu'avec ce tome-ci. J'attends donc que ce soit le bon moment avant de l'attaquer.
0 Comments
Leave a Reply. |
LectureSans spoilersMes chroniques ne contiennent aucun spoiler concernant le tome à propos duquel j'écris. Par contre, elles peuvent contenir des spoilers concernant les tomes précédents. Categories
All
Archives
February 2021
|