En cette fin du XIXe siècle, sur les bords du Saint-Laurent, la rude vie des fermiers est rythmée par les étés brûlants et les hivers interminables. Volontaire, intelligente et passionnée de lecture, Emilie Bordeleau ambitionne une tout autre vie. En devenant institutrice, la jeune femme affirme son indépendance. Mais cette liberté difficilement acquise est menacée par un homme, le séduisant Ovila Pronovost, qu'elle aime en secret depuis toujours. Cette série est la préférée de ma mère et donc, même si ce n'est pas de mon temps, j'ai eu la chance de découvrir d'abord la série télé qui a été un immense coup de coeur. C'est suite à ça que j'ai lu, à la fin de mon adolescence, ce premier tome de la trilogie. Je me souviens avoir adoré, mais je ne me rappel pas que ça m'ait fait réfléchir plus qu'il faut. Peut-être est-ce aussi parce qu'à ce moment là j'ignorais que c'était basé sur des faits réels et des gens ayant réellement vécu dans les années 1800 - 1900. Je me suis longtemps dit que je devrais lire la suite, mais ce n'est jamais arrivé. Jusqu'à tout récemment du moins.
Une journée, j'étais à la librairie et je revenais de quelques jours de congé. J'ai fait ma petite tournée habituelle des cubes pour voir les nouveautés et hop, qu'est-ce que je vois? Le coffret de la trilogie Les filles de Caleb en format poche, à 20$ pour les trois tomes!!! Avec mon rabais, ça revient à même pas 15$ taxe incluse. C'est complètement fou! Bref, j'ai sauté dessus! Le soir même je commençais ma relecture de l'histoire d'Émilie. Cette fois-ci par contre, je la redécouvrais de mes yeux de femme de 28 ans, en couple depuis longtemps et maman. Laissez-moi vous dire que ça change tout. Avant d'y voir une histoire d'amour, j'y ai vu le destin tragique d'une mère qui a eu la force de s'en sortir seule dans une époque où la vie leur était mille fois plus difficile. D'un couple qui s'aimait trop mal pour que ça finisse bien. J'ai d'ailleurs mis du temps à lire cette petite brique parce que franchement, j'ai trouvé ça lourd à lire. Ce n'est pas un reproche, loin de là. C'était vrai, cru dans des propos qui peuvent choquer de par la différence entre les époques, mais c'était incroyablement bon et poignant. C'est un livre à lire pour mieux comprendre notre histoire et la vie de nos ancêtres pas si lointains. Une petite chose que j'ai remarqué en lisant le livre et en regardant la série en parallèle que je n'avais pas remarqué la première fois, c'est à quel point Ovide est différent. Alors que la série télé est très fidèle au roman, pour Ovide, franchement ils ont foiré. Il est, je crois bien, mon personnage favori des deux premiers tomes. D'accord, il commence en étant un peu énervant avec Ovila et son intérêt pour Émilie. Mais ce n'est pas long qu'il arrête, accepte qu'elle ne s'intéressera jamais à lui et joue un rôle de soutiens important pour elle et ses enfants tout au long de sa vie. Il accepte parfaitement son rôle d'oncle un peu différent qui raconte des histoires et est toujours là pour rendre service, presque pour compenser pour son frère qui n'est jamais là. Dans la série télé franchement, ils ont plutôt empirer son côté "frais-chier" et ça finit là. Je n'en dirai pas plus, de toute façon, c'est une histoire assez connue je ne crois pas avoir à la présenter plus ce qu'il faut.
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LectureSans spoilersMes chroniques ne contiennent aucun spoiler concernant le tome à propos duquel j'écris. Par contre, elles peuvent contenir des spoilers concernant les tomes précédents. Categories
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