Si tout a dérapé, c’est seulement parce que je n’en pouvais plus de voir la photo de mon cul partout… C’est déjà si dur d’avoir à le traîner ! Je sais, je sais… Je ne devrais pas utiliser le mot « cul ». Ce n’est pas un mot très « littéraire »... Mais ce qui suit n’est pas une histoire gentille. Quand une gang de filles vraiment pestes ont photographié mes fesses à la piscine et ont fait circuler la photo de cellulaire en cellulaire, j’ai réagi comme d’habitude : je me suis bourrée de chocolat et je me suis défoulée sur mon blogue. Puis cette fille, « Kilodrame », m’a laissé un message. Elle avait un moyen de me libérer complètement de mes problèmes de poids et de mes obsessions de bouffe. Une idée de carnet… Oui, j’ai maigri. Oui, j’ai enfin découvert la vie. Mais pas celle que j’imaginais… Si vous voulez des beaux mots, gentils et propres, il faut choisir un autre livre. Lire le trépidant quotidien de Lisa, la belle Lisa, la mince Lisa. Ou de sa copine Justine, si jolie et si fine. Et me laisser, avec mes kilos en trop et mes bourrelets, en marge de la page. Moi, c’est une histoire de cul que j’ai à raconter. Mais pas celle à laquelle vous vous attendez ! Avoir avoir reçu en SP le Tabou numéro 41 (Indésirable) l'année dernière, j'ai pris la décision d'acheter la collection complète et de les lire en y allant dans l'ordre. J'étais heureuse de commencer Le carnet de Grauku. Sophie Laroche m'a énormément touchée avec sa trilogie ''6 potes/Les 6 doigts de la main'' et je m'attendais à l'être encore plus avec un livre qui traite de troubles alimentaires.
Au final, j'ai trouvé Manon, alias Grauku, attachante. C'est facile de se mettre à sa place, de comprendre le pourquoi du comment qui l'a menée là. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec sa famille. C'est peut-être parce que j'ai eu une mère qui m'a appris très jeune à m'aimer comme je suis, que ton poids ne te défini pas et que le chiffre sur la balance n'a aucune importance (à condition d'être en santé, bien entendu). Je ne comprends pas comment une mère peut pousser son enfant à faire des régimes (et pas les plus sains), à la faire culpabiliser de manger. Ça ne fait qu'empirer le problème! Comme je disais, je m'attendais à être touchée, je l'ai été par l'histoire de Grauko et celle de Kilodrame, mais j'ai surtout été fâchée après les parents. Le thème est, selon-moi, bien abordé et c'était intéressant de voir les troubles alimentaires de façon différentes via Grauku et son amie. Toutefois, je m'attendais à plus et j'ai été légèrement déçue. Concernant l'auteure, j'ai de loin préféré ''6 potes'' dont le troisième tome m'a fait pleurer comme un bébé. Concernant le thème des troubles alimentaires, ''Comme une peau de chagrin'' de Sonia Sarfati m'a plus marquée.
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LectureSans spoilersMes chroniques ne contiennent aucun spoiler concernant le tome à propos duquel j'écris. Par contre, elles peuvent contenir des spoilers concernant les tomes précédents. Categories
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