Été 1996. Sara et Sébastien, dix ans, se rencontrent à la cantine du camping où ils passent leurs vacances. Une slush lime-framboise bleue et un gel de cerveau plus tard, une amitié naît. Plusieurs années après, en quatrième secondaire, ils se retrouvent par hasard à la même école et renouent avec leur complicité d’enfance. Été 2007. Sara et Sébastien partent pour un road trip au volant de Lucette, une voiture délabrée qui ferait le bonheur d’un ferrailleur. Au cours des onze dernières années, leur relation d’amitié a flirté avec l’ambiguïté et les malentendus, au grand regret de leurs familles et de leurs amis, convaincus qu’ils sont faits l’un pour l’autre. En quête d’aventure, les deux jeunes adultes ignorent encore que bien des surprises les attendent au détour du chemin. En route vers nowhere est un roman d’amitié nourri aux poutines de casse-croûte et arrosé de café imbuvable de station-service. Une épopée romantique malgré les odeurs de bière tablette et de corps qui transpirent sous la canicule d’été. Une histoire du temps des compilations gravées sur CD et des cellulaires pas très intelligents. J'ai acheté ce livre sur un coup de tête total. Je finissais ma semaine de travail, j'en avais "plein mon CASS" comme on dit, j'étais dans un petit creu de lecture et j'avais envie d'un livre léger que je serais incapable de lâcher pendant mes quelques jours de congé. Charmée par les histoires de road trip depuis Amy & Roger's epic detour de Morgan Matson, j'ai eu très envie de lire celui-ci qui se passait par chez nous, en plein dans les années de mon adolescence. Prometteur.
Dès le premier chapitre, j'ai accroché aux personnages et au style. Ça fait du bien de lire du québécois, je n'en lis pas assez. J'ai adoré suivre les aventures de Sara et Seb, deux amis d'enfance à l'amitié ambigüe. J'ai trouvé que les deux se complétaient à merveille et j'ai trouvé ça beau de voir l'évolution de leur relation dans les chapitres alternant entre le passé et le présent. C'était intéressant de parcourir le québec en compagnie de ces deux là (et de leur chère Lucette), mais aussi de retourner en 2007. Ce roman est bourré de références, hello MSN, ipod nano, flip phone, Star Académie et plus encore. Quiconque né fin 80, début 90 ressentira une douce nostalgie qui fait toujours plaisir. C'était sans aucun doute le livre dont j'avais besoin. C'est léger, oui, c'est drôle, c'est touchant et tellement cute. Ça sent l'été et c'est parfait pour vivre par procuration celui qu'on ne peut pleinement apprécier cette année. Une chose est sure, Sophie Laurin fait désormais partie des auteur.e.s dont je vais acheter les livres "à l'aveuglette".
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LectureSans spoilersMes chroniques ne contiennent aucun spoiler concernant le tome à propos duquel j'écris. Par contre, elles peuvent contenir des spoilers concernant les tomes précédents. Categories
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